Selexium Nantes
Conseils en gestion et développement de patrimoine

Très prisée des Parisiens qui cherchent à quitter la capitale à tout prix, Nantes attire d’une part, par sa situation géographique (à 2 h 15 de Paris en TGV et moins d’une heure de la côte atlantique) mais aussi par son dynamisme économique. En effet, la cité des Ducs de Bretagne flirte avec le plein-emploi, fait relativement rare dans l’hexagone, et accueille de nombreuses entreprises de renommée internationale comme par exemple : Bouygues, Accenture ou encore Capgemini. Une des raisons d’ailleurs pour lesquelles on retrouve très souvent Nantes sur le podium des villes de province qui attirent, après Bordeaux. Cependant, la métropole nantaise n’a pas subi les grands excès de l’immobilier qui accompagnent souvent ce phénomène. Si les prix ont augmenté, ils restent pour autant raisonnables (+5.4 % en un an) par rapport à des villes comme Bordeaux ou Lyon. La ville possède un parc immobilier plutôt hétérogène avec un mètre carré à 3 410 € en moyenne. Bien que la raréfaction de biens immobiliers dans le centre historique devienne la norme, il est quand même encore possible d’arriver à dénicher des maisons avec un petit jardin dans de nombreux quartiers. Un atout non-négligeable pour la métropole, qui séduit de nombreux acquéreurs. Tout en possédant le dynamisme des grandes villes, Nantes a su se démarquer par son pouvoir d’achat immobilier stable et sa qualité de vie.

• Découvrir les programmes neufs de Nantes

Pour faire face à la demande croissante de logements, la ville accélère les initiatives et les projets urbains en matière de rénovation et de construction. En 2019, 3 300 logements neufs privés devraient être livrés. Et les projets se multiplient aussi bien dans l’hypercentre que dans les quartiers plus excentrés. L’île de Nantes est au cœur d’un vaste projet de réaménagement avec création de logements, de commerces, de bureaux et d’un nouveau CHU. La cité ligérienne tente de détendre son marché de l’immobilier en misant sur le neuf. Une aubaine pour les investisseurs puisque Nantes est éligible au dispositif Pinel.

Nantes possède plusieurs visages. Les étudiants privilégient les secteurs Graslins, Bouffay et Saint-Félix, proche du campus universitaire. Pour les familles à la recherche de quartiers calmes et agréables, Procé, Canclaux et Méllinet sont des zones beaucoup plus prisées. Enfin, pour ceux qui préfèrent jouer la carte de l’investissement locatif, rien ne vaut l’hypercentre. Bien que le prix de l’immmobilier y soit plus élevé que dans d’autres quartiers nantais (entre 3 800 € et 7 000 € le mètre carré), le rendement, lui, y est très bon. À Nantes, comme dans beaucoup de métropoles étudiantes, la recherche locative se concentrent sur les 2 et 3 pièces. En effet, les petites surfaces, quel que soit le quartier, sont privilégiées et possèdent un taux de vacance locative extrêmement faible.

Avec son offre culturelle riche et son environnement verdoyant, ce secteur de Nantes est idéalement situé entre le centre-ville et la faculté de sciences. Pas étonnant qu’il remporte un vif succès auprès des Nantais et des non-Nantais d’ailleurs ! Les appartements comme les maisons avec jardin attirent les convoitises et se vendent en un claquement de doigts. Il est rare que les biens restent plus de 24 heures en agence ! C’est dire ! Les prix sont pourtant au-dessus du prix moyen du mètre carré nantais. Il faut compter au minimum 500 000 € pour une maison. D’autres quartiers comme Saint-Donatien-Malakoff et Devallières Zola ont aussi subi une forte hausse des prix liée à la croissance démographique de la ville.

Bien desservie par les transports, Nantes possède plusieurs centres. Ainsi, le secteur nord est considéré comme jeune et dynamique car il regroupe les facultés et le stade de La Beaujoire. En effet, la proximité de ces deux pôles d’attraction permet d’attirer les primo-accédants tout comme les investisseurs de biens locatifs. Bien que les quartiers nord, tout comme Nantes Sud, soient de plus en plus convoités, car peu chers, les prix de l’immobilier restent en-dessous du prix moyen. Une aubaine pour ceux qui souhaitent investir ! Cependant, ces dernières années, un rattrapage des prix de l’immobilier est venu diminuer le fossé entre les secteurs prisés du centre-ville et les autres plus excentrés de Nantes. Il s’agit toutefois de prix relativement abordables. La fourchette de prix dans cette zone se situe entre 2 800 € et 3 200 € le mètre carré. Parmi les secteurs où le mètre carré est en dessous des 3 000 €, on peut citer par exemple Saint-Joseph-de-la-Porterie et Le Vieux Doulon.

Les agglomérations nantaises ont le vent en poupe et affichent des prix à faire pâlir sa métropole. Que ce soit pour sa tranquillité ou pour le budget des acquéreurs, la périphérie plaît. L’immobilier s’en ressent et a subi une hausse de 43 %, tous biens confondus. La raison de cet engouement est simple : pour un budget identique, il est possible d’acquérir un bien beaucoup plus grand. Seule condition : accepter de sortir de la capitale de Loire-Atlantique. Résultat, de plus en plus de Nantais sautent le pas et s’installent dans les villes limitrophes. Saint-Herblain, Carquefou ou encore Orvault sont les communes les plus prisées pour les maisons. La Chapelle, Vertou et Sainte-Luce accueillent les familles refroidies par les prix nantais. En effet, s’éloigner de la métropole peut être une opération gagnante avec des prix oscillant entre 2 000 € et 3 500 € le mètre carré.