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Quels sont les placements à privilégier en 2024 selon les experts ?

L’immobilier reste une priorité pour 49 % de investisseurs

Il est presque l’heure de dresser le bilan de cette année 2023, quelque peu anxiogène et de tourner la page pour se projeter vers de nouveaux horizons. À l’image des bonnes résolutions que nous prenons chaque année, 400 conseillers en gestion de patrimoine, accompagnés de conseillers bancaires et conseillers privés, ont été sondés sur leurs intentions de placements pour 2024. Cette étude, menée par le groupe de gérants d’actifs américain « Principal Asset Managment », a tâté la température auprès de professionnels internationaux, provenant d’Allemagne, de Suisse, du Royaume-Uni ou encore de France.

La majorité d’entre eux considère que l’investissement immobilier demeure une valeur sûre. Les CGP interrogés pour cette étude, souhaitent conserver cette catégorie de placements pour l’année prochaine pour 49 % d’entre eux. 20 % comptent même augmenter leur présence sur le marché de la pierre et seuls 31 % des sondés envisagent de baisser la cadence sur le marché de la pierre.

Mêmes réponses pour les conseillers étrangers. En Allemagne par exemple, 77 % d’entre eux considèrent que le marché immobilier national sera toujours porteur en 2024. Quant aux Français, ils seraient 88 % selon cette étude à privilégier l’investissement immobilier sur leur propre territoire. 35 % des personnes interrogées sur l’intégralité des nationalités citent tout de même l’hexagone comme le secteur géographique le plus intéressant.

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Un taux de rendement attendu à la hausse

En 2024, le marché immobilier européen présage un rendement de l’ordre de 9,2 % par an à l’horizon 2028, selon les dires du conseil en immobilier AEW, société de gestion d’actifs immobiliers (source LesEchos). Rien qu’au Royaume-Uni, il devrait atteindre les 11 %, le taux le plus haut du continent européen. Preuve que le secteur immobilier n’est pas prêt de fléchir et demeure le format d’investissement privilégié des professionnels encore l’année prochaine. Face au risque de récession, que 67 % des sondés redoutent en 2024 et 65 % à l’échelle mondiale, les placements immobiliers seraient la réponse pour se prémunir des risques financiers dans l’écosystème géopolitique instable. 

Les classes d’actifs toujours aussi attractives

Cette étude révèle que la majorité des CGP français désire maintenir leurs actifs actuels. Ils déclarent vouloir profiter du crédit à haut rendement et augmenter leur exposition pour près de 28 % d’entre eux. En revanche, 45 % des personnes interrogées affirment vouloir diminuer leur exposition à la dette obligataire « investment grade ». Mais entre voisins les avis divergent sur la projection des risques économiques en 2024. Du côté des conseillers allemands, c’est le marché du travail qui inquiète pour 76 % des sondés. En Grande-Bretagne, la confiance en la banque centrale est remise en cause et fait défaut auprès des conseillers. 68 % craignent des répercussions économiques liées à la stratégie monétaire de la BCE. Les Suisses, quant à eux, redoutent un phénomène de déflation, suivi d’une baisse des salaires et de l’embauche. Le comportement des investisseurs risque donc de diverger d’un état à un autre en 2024.

En résumé

• Les placements dans l’immobilier national vont être privilégiés selon une étude menée sur 400 conseillers financiers internationaux ;
• Les prévisions des rendements immobiliers, selon le conseil en immobilier AEW, sont de l’ordre de 9,2 % de 2024 à 2028 en Europe ;
• Les conseillers en gestion de patrimoine interrogés disent vouloir conserver majoritairement leur exposition dans les classes d’actifs actuelles.